La République Démocratique du Congo, reconnue comme 2e plus grand pays d’Afrique après l’Algérie, située au cœur du continent avec immenses ressources en hydrocarbures, a lancé l’appel d’offres de 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers au cours d’une cérémonie présidée, le jeudi 28 juillet 2022, par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Ces blocs se répartissent dans les trois principaux bassins sédimentaires de la RDC à savoir : le Bassin Côtier, le Bassin de la Cuvette Centrale et les Bassins de la Branche Ouest du Rift Est-africain. Transposés sur la carte géographique de la RDC, ces blocs se retrouvent dans la quasi-totalité des provinces du pays en commençant par la ville de Kinshasa. On estime la potentialité en brut pétrolier de la RDC à 22 milliards de barils et à 66 milliards de m3 en réserves gazières.
Cet appel n’a pas laissé indifférentes les organisations de défense environnementale tant nationales qu’internationales qui ont haussé le ton sur les conséquences sociales, économiques et écologiques et le respect des engagements du pays et des droits des communautés locales et peuples autochtones dans une telle démarche.
Face à cette situation, le Réseau National des Observateurs Indépendants « RENOI » en sigle a tenu un rassemblement des experts de la société civile environnementale, ce mardi 27 septembre 2022 à Kinshasa, dans la salle de réunion de l’ONG APEM, pour analyser et pousser des réflexions sur l’opportunité de l’exploitation pétrolière et gazeuse en République Démocratique du Congo et les risques sociaux, économiques et écologiques d’une telle exploitation.
L’objectif était de réunir les experts de la société civile environnementale pour une bonne compréhension sur l’exploitation pétrolière et gazeuse afin de :
Afin de desceller les résultats ci-après :
La réunion s’est tenue en une journée et réunissant 30 experts de la Société civile environnementale se trouvant à Kinshasa.
par Krystel M