RENOI-RDC jette un large filet pour contrôler
l’exploitation illégale de bois dans la République Démocratique du Congo
Dans la République Démocratique du Congo (RDC) des années 2010, les effets de deux guerres au cours desquelles
des millions d’individus ont péri ne sont pas assez lointaines. Les efforts des autorités sont centrés sur une
reconstruction fragile, et un laisser-aller s’est installé dans le secteur bois. Dans ce contexte chamboulé, l’Observatoire de la Gouvernance Forestière (OGF) a entamé l’Observation Indépendante (OI) de la légalité des activités forestières, et en 2013 devient la seule organisation de la société civile avec un mandat officiel pour travailler aux côtés des autorités forestières du gouvernement. « Mais avec les problèmes de gouvernance qu’il y a, impossible d’arrêter la criminalité forestière facilement », dit Essylot Lubala, juriste et coordonnateur d’OGF.
Même si le gouvernement avait eu la volonté de se focaliser sur l’abattage illégal d’arbres en RDC – chose incertaine – il avait d’autres chats à fouetter quant au financement de missions de contrôle forestier. Ainsi avec l’assistance des partenaires financiers, notamment le projet Voix des Citoyens pour le Changement (CV4C) financé par l’Union européenne (UE) et le Foreign Commonwealth & Development Office (FCDO), OGF a appuyé les missions de contrôle forestier effectuées par les agents du Ministère de l’Environnement et Développement Durable sur le terrain, et a renforcé les capacités des administrations provinciales.
https://ogfrdc.cd/wp-content/uploads/2021/11/Article-RENOI-CV4C.pdf