Tshopo : Lutte contre l’exploitation illégale des bois, acteurs des OSC formés sur la nouvelle méthode de monitoring
Améliorer les connaissances des participants en rapport avec les bases conceptuelles, juridiques, méthodologiques d’assurance qualité définis par l’OTP pour recueillir les observations fiables, c’est l’objectif de cette session de formation organisée par l’observatoire de la gouvernance forestière à l’intention des acteurs de la société civile environnementale de la province de la TSHOPO.
Il est question de présenter les différents modules du portail Open Timber Portail, avancer dans la consolidation du réseau national d’observatoire indépendant, édifier les participants sur le cadre juridique de l’exploitation forestière, le rôle de différents acteurs dans le processus de gestion forestière, explorer le manuel de procédures de suivi l’exploitation illégale telle que pratiquer par l’observateur indépendant mandaté depuis la planification jusqu’à l’exécution des missions de contrôle forestier en identifiant les éléments pertinents pour les organisations de la société civile intervenant dans le monitoring au niveau provincial, examiner les bonnes pratiques et outils qui peuvent renforcer l’application de la loi forestière, confie Achille DJEAGOU, formateur principal de WRI.
Abordé par la rédaction de depechesdelatshopo.com, Serge BONDO de l’observatoire pour la gouvernance forestière, déclare que les plaintes étaient formulées au niveau international tant par les acheteurs de bois que les autorités de l’Union européenne. Ils ont constaté un certain nombre des failles dans les rapports rédigés par les observateurs indépendants. Ils ont estimé qu’il n’y avait pas suffisamment des preuves pour incriminer les exploitants forestiers non respectueux du code forestier.
Ainsi, cette formation vient en appui aux organisations de la société civile et observateurs indépendants pour produire désormais des rapports répondant aux normes en la matière. Car, il ne suffit pas seulement d’incriminer un exploitant forestier du non respect des lois, mais il faut aussi le démontrer avec des preuves.
De leur côté, les participants se réjouissent des connaissances acquises qui vont améliorer leur travail de terrain, indique Florent KAY de l’ONG OCÉAN.
À noter que cette session qui s’est déroulée du 1 er au 4 mars 2019 a eu pour cadre la salle des réunions de l’organisation Congolaise des écologistes et amis de la nature.
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